Économie de CO2 avec le Bio-GNL : Comment les émissions négatives sont possibles

À partir du 1er janvier 2024, les grandes entreprises cotées en bourse de l’Union européenne seront tenues de rendre compte de leurs émissions de CO2 et de leurs mesures durables. Cette nouvelle directive CSRD aide les entreprises à améliorer leur impact sur l’environnement et la société. Pour de nombreuses entreprises, et en particulier celles du secteur des transports, cela signifie qu’il faudra faire des efforts significatifs pour réduire les émissions de CO2. L’un des moyens les plus efficaces d’y parvenir est de passer au Bio-GNL.

Pourquoi le Bio-GNL ?

Chaque carburant a une émission de CO2 spécifique, mais le Bio-GNL offre une opportunité unique de réduire considérablement cette émission. Avec le Bio-GNL, vous pouvez même réduire les émissions de CO2 de 200 % par rapport au diesel !

Le tableau ci-dessous présente les émissions de CO2 des différents carburants :

Données selon www.co2emissiefactoren.nl

Comment le Bio-LNG permet de réduire les émissions de CO2

Les émissions de CO2 provenant des carburants sont composées de deux parties :
1. Well-to-Tank (WTT) : Il s’agit des émissions générées lors de la production du carburant et du transport de celui-ci vers la station-service. Chez Rolande, nous utilisons les facteurs d’émission réels des producteurs de Bio-GNL certifiés ISCC et des entreprises de transport qui acheminent le Bio-GNL vers nos stations-service.
2. Tank-to-Wheel (TTW) : Cette partie des émissions est générée lors de l’utilisation du Bio-GNL dans le camion. Bien qu’il y ait encore un peu de CO2 émis, cela représente moins de 5 % des émissions de diesel.

Si vous additionnez ces deux valeurs, vous obtenez les émissions totales de CO2, également connues sous le nom de Well-to-Wheel (WTW). Cela prend en compte l’ensemble du cycle de vie du carburant, de la production à la consommation, et c’est la principale mesure de l’impact environnemental.

Le pouvoir du Bio-GNL : du fumier à des émissions de CO2 négatives

Saviez-vous que le Bio-LNG produit à partir de fumier peut même avoir des émissions négatives de CO2 ? Cela est dû au fait que, dans nos installations de Bio-LNG, nous capturons le méthane provenant du fumier et le convertissons en Bio-GNL. Ce qui reste, le digestat, retourne au fermier comme amendement de sol. Cela nous permet d’éviter que du méthane ne s’échappe lors du stockage du fumier ou de l’épandage sur le terrain. C’est un véritable gagnant-gagnant, tant pour l’environnement que pour vos objectifs de durabilité. Discutez avec votre comptable carbone de la manière dont vous devez déclarer ces émissions négatives.

Conclusion : votre prochaine étape vers la durabilité

Pour les transporteurs et les expéditeurs qui souhaitent sérieusement s’engager dans la réduction des émissions de CO2, le Bio-GNL est le choix parfait. Avec une réduction potentielle des émissions de CO2 pouvant atteindre 200 %, c’est la solution pour atteindre vos objectifs de durabilité et faire un grand pas vers un transport routier sans fossiles et durable.